La France bientôt le dernier producteur de MOX / Gard
Suite à Fukushima, l'usine britannique de Sellafield, qui produisait du combustible MOX, va fermer. La France sera donc le dernier producteur de MOX.
Faute de commandes suffisantes et face à une situation de surproduction inquiétante suite à la catastrophe de Fukushima, l'usine britannique de Sellafield qui produisait du combustible MOX, ce mélange d'uranium appauvri et de plutonium issu des combustibles usés sortant des centrales, va fermer. Le nucléaire japonais était le principal client ; or la quasi totalité des réacteurs nippons est dorénavant arrêtée, et le réacteur n°3 de la centrale de Fukushima utilisait ce combustible particulièrement dangereux, qui occasionne des rejets radioactifs accrus en cas d'accident nucléaire.
Autre victime de la baisse des commandes de MOX, l'usine de Dessel en Belgique, une filiale d'AREVA va également fermer. Son démantèlement pourrait commencer dès le début 2012 et se poursuivre jusqu'en 2015. Alors que le mythe du nucléaire recyclable est au plus mal, la France restera seule à produire du MOX (à La Hague et Marcoule), et à tenter de le vendre.